Et si un organisme communautaire comme la Maison l’Éclaircie n’existait pas?
Une approche complémentaire
Parce que partout au Québec, les listes d’attentes s’allongent pour avoir accès à des services spécialisés en troubles alimentaires.
Les activités de groupe, le milieu de vie ou encore la ligne d’écoute téléphonique sont des moyens complémentaires mis en place pour offrir de l’aide rapidement et limiter l’attente. Il y a des enjeux de santé physique et mentale qu’on ne peut nier, mais la personne n’a assurément pas besoin de « cocher » toutes les cases pour obtenir de l’aide. En plus des suivis individuels et de groupe, nous offrons aussi des alternatives aux approches traditionnelles comme de la médiation culturelle ou de l’intervention par la nature.
Si la Maison l’Éclaircie n’existait pas, qui offrirait de l’aide gratuitement et rapidement?
De la prévention à l’intervention
Parce que 50% des enfants du primaire sont préoccupés par leur poids et que 67% des demandes d’aide proviennent de personnes âgées entre 14 et 29 ans.
Pour agir sur les causes sociales des troubles alimentaires ou pour amener les personnes à se questionner sur leur propre relation avec la nourriture, il est essentiel de jumeler l’intervention à la prévention. Il est important de démystifier les croyances en lien avec l’alimentation, le poids et l’image corporelle.
Si la Maison l’Éclaircie n’existait pas, qui aurait animé 117 ateliers auprès de 3920 élèves dans la dernière année seulement?
Des pratiques axées sur les besoins
Parce que les personnes ayant vécu un TCA sont des expertes de vécu.
Les activités développées et mises de l’avant tiennent compte des besoins exprimés par les personnes souffrant d’un trouble alimentaire. Que ce soit en tant qu’administratrices au sein du conseil d’administration, co-animatrices lors des groupes de soutien ou encore bénévoles à l’écoute téléphonique, les personnes ayant vécu un trouble alimentaire sont des personnes-ressources essentielles. Elles deviennent des personnes porteuses d’espoir « que c’est possible de se rétablir d’un trouble alimentaire ».
Si la Maison l’Éclaircie n’existait pas, comment les personnes ayant vécu un trouble alimentaire pourraient transmettre leur savoir et donner un sens à ce qu’elles ont traversé?
Un sentiment d’appartenance
Parce qu’environ 71% des adultes ont pris diverses méthodes pour modifier leur poids corporel.
C’est essentiel de créer un environnement où les personnes ne vont pas se sentir jugées de leur poids, leur apparence ou encore leur alimentation. Pouvoir échanger avec d’autres personnes, partager un vécu similaire, se sentir compris et soutenu sont au cœur des activités de l’organisme. Et c’est tout aussi vrai pour les proches des personnes souffrant d’un trouble alimentaire qui recherchent eux-aussi le soutien mutuel de leurs pairs ou à briser l’isolement.
La Maison l’Éclaircie est un organisme communautaire accessible qui offre des services et des activités gratuitement aux personnes qui vivent un trouble alimentaire ainsi qu’à leurs proches.
Si la Maison l’Éclaircie n’existait pas, qui accompagnerait les proches? Et où pourraient-ils se rassembler?
Sachant qu’on estime qu’il y a près de 100 000 Québécois qui souffrent d’anorexie ou de boulimie, les organismes communautaires en trouble alimentaire comme la Maison l’Éclaircie sont des ressources d’aide spécialisées indispensables.
Myriame Trudel, directrice générale de la Maison l’Éclaircie (418-650-1076)
Site Internet de la Maison l’Éclaircie : www.maisoneclaircie.qc.ca